Atelier d'écriture

Chacun se rappelle peut-être, à l’école, comment les professeurs de français mettaient (et mettent toujours en garde) les élèves contre les répétitions (de termes, de formules, d’images…) émaillant leurs rédactions. Pour eux, c’était la preuve, au mieux, d’une faute d’inattention, au pire d’un manque de vocabulaire. Dans tous les cas il s’agissait d’une faute de goût. Ils avaient à la fois raison et tort. Raison car un mot maladroitement répété détruit le propos. Mais tort car tout l’art moderne, qu’il s’agisse de littérature, de musique ou de peinture, est travaillé par la question de la répétition. Dans cet atelier, Grégoire Bouillier propos de travailler « l’art de la répétition », de jouer avec le procédé de la répétition jusqu’à lui donner un sens et d’affronter peu ou prou ce qui, en nous, n’en finit pas de se répéter (gestes, habitudes, voire amours…), pour, sinon s’en libérer, du moins parvenir à l’exprimer.