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Galerie 3
Au sein d’une facture encore inspirée du cubisme analytique, André Masson introduit dans ce tableau les principes automatiques du surréalisme. Le motif de l’armure et du corps féminin fragmenté témoignent de la guerre et de l’amour, de la mort et de l’érotisme. Le peintre fait entrer ici la philosophie du tragique inspirée de ses lectures de Nietzsche et d’Héraclite.
Camille Morando est docteure en histoire de l’art, responsable de la documentation des collections modernes au MNAM-CCI / Centre Pompidou et professeure à l’École du Louvre. Autrice de nombreux essais sur André Masson, de la biographie (1896-1941) du 1er volume du catalogue raisonné de l’œuvre peint (2010), et co-directrice avec Fabrice Flahutez et Hélène Parant de la publication de La bibliothèque d’André Masson. Une archéologie (2011)