08 mai 09 sept. 2011

Daniel Buren

Échos, travaux in situ
Daniel Buren, “La Ville empruntée, multipliée et fragmentée : travail in situ“, Centre Pompidou-Metz, mai 2011

dates

08 mai 09 sept. 2011

Daniel Buren est à l'heure actuelle l'un des artistes les plus renommés, tant en France que sur la scène artistique internationale. Depuis plus de quarante ans, chacune de ses expositions de par le monde suscite l'événement.

Le Centre Pompidou-Metz tisse depuis 2009 une relation privilégiée avec Daniel Buren, avec des projets initiés dès « Constellation », manifestation de préfiguration du Centre Pompidou-Metz : « 5 610 flammes colorées pour un arc-en-ciel », travail in situ rue Serpenoise à Metz et « Couleurs superposées, Acte XIII », performance présentée à l’Opéra-Théâtre de Metz Métropole en septembre 2009.

Un an après son ouverture, le Centre Pompidou-Metz invite Daniel Buren à réaliser un projet spécifique dans le cadre d’une invitation conjointe du Mudam Luxembourg, Musée d’art moderne Grand-Duc Jean et du Centre Pompidou-Metz. Daniel Buren a réalisé dans le Grand Hall du Mudam : « Architecture, contrearchitecture : transposition », travail in situ (9 octobre 2010- 22 mai 2011). Le projet du Centre Pompidou-Metz prend le relais de cette proposition en invitant Daniel Buren à investir la Galerie 3 avec deux oeuvres spectaculaires spécifiquement conçues pour cet espace.

Les travaux de Daniel Buren exposent, questionnent et transforment les caractéristiques des lieux qu’ils investissent. Pour son exposition « Échos, travaux in situ » l’artiste investit la galerie la plus spectaculaire de l’architecture de Shigeru Ban et Jean de Gastines, longue de 80 mètres, découpée ici en plein milieu par un nouveau mur, lui-même exposé comme partie intégrante de l’ensemble proposé.

Dans une partie, l’œuvre « Les cabanes éclatées imbriquées, travail in situ » forme « des sites dans des sites, des lieux dans des lieux ». Le spectateur est invité à parcourir ces architectures temporaires dont les multiples points de vues fragmentent l’espace.

L’autre partie de l’exposition intitulée « La Ville empruntée, multipliée et fragmentée : travail in situ » propose un contrepoint au panorama sur la ville. Daniel Buren emprunte la baie vitrée et le paysage qui se trouve derrière, les fragmente et multiplie à l’infini grâce à un jeu de miroirs. Il précise : « le miroir rend plus évident dès son utilisation qu’une œuvre quelconque n’est jamais qu’un fragment d’un ensemble ».

Daniel Buren, “Les cabanes éclatées imbriquées, travail in situ“, Centre Pompidou-Metz, mai 2011

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